Ressources hypnothérapie intégrative
Stéphan GAZANHES

La grande majorité des personnes peut entrer en état hypnotique, à des degrés et sous des formes variables. L’important est d’ajuster la méthode et le rythme à la personne et au contexte.

L’alliance de travail et la variété des techniques (hypnoses, TCC, DTMA, …) permettent d’adapter la démarche pour que l’expérience soit utile et sécurisée.

Il n’existe pas de contre‑indication « absolue », mais certaines situations nécessitent un avis médical préalable ou une orientation vers des soins adaptés (ex. : épisode psychotique aigu, état confusionnel, risque suicidaire imminent, troubles organiques non stabilisés, etc.).

Le cadre est posé au cas par cas. Lorsque l’hypnose n’est pas indiquée, je propose une orientation vers un professionnel de santé compétent.

L’hypnothérapie s’inscrit dans un cadre professionnel et confidentiel, avec un objectif de mieux‑être et des méthodes adaptées à la personne.

L’hypnose de rue ou de spectacle vise le divertissement et la démonstration. Elle n’a pas d’objectif thérapeutique et ne constitue pas un modèle de ce qui se passe en séance.

Regarder la formation suivie, la supervision, la clarté du cadre (confidentialité, complémentarité avec les soins) et la manière dont la personne présente sa pratique (éviter les promesses, préférer la transparence).

Privilégier les approches étayées (hypnoses thérapeutiques, apports des TCC, DTMA) et une posture respectueuse, sans ésotérisme ni « méthode miracle ». Un premier échange permet souvent de sentir si l’alliance de travail est bonne.

Dans un cadre professionnel, l’hypnose est généralement bien tolérée. Le point essentiel est le respect de la « fenêtre de tolérance » (émotionnelle et cognitive), la possibilité de dire stop à tout moment, et une progression adaptée.

Le cadre que je propose est sécurisant : consentement éclairé, objectif défini ensemble, et travail possible uniquement si les conditions sont réunies. En cas de doute, une coordination avec le médecin/soignant est recherchée.

L’hypnothérapie s’inscrit souvent dans une logique brève, mais la durée varie selon la situation, les objectifs et le rythme de chacun. On évalue régulièrement l’utilité de poursuivre, d’espacer ou d’arrêter.

À titre indicatif, un premier cycle de 2 à 3 séances permet déjà d’observer des repères utiles et d’ajuster la suite si besoin.

Non. Ma pratique est strictement thérapeutique et non ésotérique. Je ne propose pas d’hypnose régressive, « quantique » ou spirituelle. Le travail porte sur des objectifs concrets de mieux‑être, dans un cadre clair, scientifique et respectueux.

La mémoire humaine est reconstructive : tout travail sur les souvenirs se fait avec prudence, sans suggestion, et uniquement s’il est pertinent pour l’objectif défini ensemble.

Seul le présentiel offre de bonnes conditions d’attention, de sécurité, de qualité et d’alliance de travail. Je ne pratique que dans ce seul cadre, sauf très rares exceptions.

Je ne propose donc pas de séances à distance. Si une contrainte particulière survient au cours d’un accompagnement, on évalue au cas par cas la solution la plus adaptée, si besoin avec les professionnels impliqués.